samedi 7 mars 2009

Es ist das höchste der Gefühle (3)


La Reine de la Nuit confie à Tamino son désespoir de savoir sa fille prisonnière de SARASTRO, que les trois fées viennent de présenter comme un être infâme et sans scrupules. La Reine de la Nuit promet à Tamino que s'il parvient à l'arracher aux griffes de Sarastro, Pamina sera sienne pour l'éternité. Mais il faudra compter avec le serviteur de Sarastro : le noir MONOSTATOS, qui apparaît dans le médaillon aux côtés de sa belle captive.















Tandis que Tamino prie pour que les dieux ne l'aient pas trompé, Papageno se lamente de ne plus pouvoir parler. Heureusement les fées réapparaissaient et libèrent l'oiseleur de son cadenas. Elles apportent aussi aux deux aventuriers, de la part de la Reine de la Nuit, des armes un peu spéciales qui les aideront à triompher des épreuves qui les attendent. A Papageno elles donnent un carillon magique, et à Pamino... une flûte enchantée. Ainsi équipés les deux hommes se séparent et partent à la recherche de Pamina.

mardi 3 mars 2009

Es ist das höchste der Gefühle (2)

C. T'as rien de mieux à faire qu'écouter cette musique à longueur de journée ?
M. Tu parles du film de Bergman ?
C. En plus c'est un film...
M. J'ai très exactement rien de mieux à faire si tu veux tout savoir.

Rien de mieux à faire que d'accompagner le lever de rideau sur un prince perdu dans une nature sauvage. Au plus fort de la tempête TAMINO appelle à l'aide. Un dragon (un serpent) le poursuit ; la façon dont ce dragon bouge est si belle qu'elle justifie un premier extrait :



Surgissent trois fées au service de la Reine de la nuit qui abattent le monstre avec des javelots d'or et contemplent Tamino évanoui. Elles lui trouvent une beauté inhabituelle chez un homme et se disputent le privilège de rester pour le veiller ; mais le prince se réveille déjà : elles doivent disparaître.















Tandis que Tamino se demande s'il n'est toujours vivant qu'en rêve un curieux personnage fait son apparition. PAPAGENO l'oiseleur nous est présenté au sortir du lit, sur le point de partir au travail. C'est un personnage du peuple : un peu benêt, un peu menteur (il fait croire que c'est lui qui a tué le dragon), typique en ce qu'il n'a pas d'autre préoccupation que de trouver sa moitié mais quand même assez bizarre - et donc sympathique - vu que son "travail" est de souffler dans une flûte de Pan pour attirer les oiseaux et les amener à la Reine de la nuit. L'aria "Der Vogelfänger bin ich ja" chanté en suédois par ce vibrionnant Papageno blond est irrésistible :



C'est moi l'oiseleur, toujours de bonne humeur, tout le monde me connait et tout le monde m'aime bien, mais j'ai un problème : je suis seul, et j'aimerais bien pouvoir attraper un jour autre chose que des oiseaux si vous voyez ce que je veux dire. (Je résume)

Les trois fées reviennent, punissent Papageno d'avoir menti en lui cadenassant la bouche et offrent à Tamino un médaillon qui figure une princesse, PAMINA. Tamino tombe sous le charme de son doux sourire ; mais soudain elle baisse la tête dans le médaillon, et son sourire s'efface. Tamino s'interroge. Tamino est bouleversé. Tamino est amoureux.














Mais voilà qu'un roulement sourd se fait entendre au loin. Les fées se taisent, les nuages s'assombrissent, la lumière baisse. La Reine de la nuit va paraître...